Je ne sais pas. Je suis plutôt heureuse de voir que vous arrivez à me comprendre sans partir en hurlant.
Moi je sais pourquoi. C'est le «  charmant » professeur qui vous fait dire ça. Vous adorez que je flattes votre égo.
Caïn ! Ce n'est pas une réponse, ça !
Certes, mais un très mignon boursouflet alors.
Ne dites pas ça.

Ahnès.

PS : Je le sais. Mais en ce moment, mon fin esprit est encombré par un flot de pensées, toutes dirigées vers vous. C'est handicapant pour réfléchir mais pas désagréable.

Un instinct de survis, probablement.
Je vous observe. C'es tout.
Vous savez que je ne vais pas me contenter de cette réponse. Attendez vous à des représailles, Caïn.
Vous me manquez aussi. Je suis triste enfermée ici.

Ahnès.

PS : Pas question ! Elles me tiennent compagnie.

La vie n'est pas intéressante si vous la vivez uniquement pour moi. Vivez pour vous, aussi.
Exactement. Je trouve cela plutôt touchant.
Oh. Tant mieux ! Je pourrai venir vous tenir compagnie mais cela nuirait également à votre sommeil, d'une certaine façon.

Ahnès.

PS : A quand le prochain bal ? Je n'ai pas réussi à vous dépouiller de votre veste, cette fois-ci. Je suis plutôt déçue.

Vous pensez réellement ce que vous dites ?
Oui, moi, touchée. A vous entendre, j'ai un coeur de pierre. C'est plutôt vexant.
Il le faut bien pourtant. Vous êtes dans vos appartements et moi dans mon dortoir.

Ahnès.

PS : La seule chose que je désire réellement c'est Caïn Magedore. Est-ce trop demander ?

Toujours, n'est-ce pas ? C'est bon à savoir...
Pire encore ? Au contraire, je pense que vous êtes la première personne à qui je dois l'avouer puisque vous êtes celui grâce à qui il bat avec régularité.
Non, non, vous ne rêvez pas. Dormez. Pour moi. Je n'aime pas vous voir avec une petite mine fatiguée.

Ahnès.

Ps : N'est-il pas ? Je sens que vous l'enviez.

Vivez pour vous, Caïn, c'est tout.
Il va très bien, grâce à vous. Votre présence lui fait énormément de bien. le pauvre, il en avait besoin.
Honnêtement ? Oui. Mais vous m'attirez toujours autant.

Ahnès.

PS : Pauvre de vous, alors. La jalousie est aussi un très vilain défaut.

Mais vous êtes toujours troublé en ma présence, Caïn.
Me voir ? Moi ? Vous me faites trop d'honneur.
Mercredi soir, 21h ?
Oh oui, votre cadeau.

Ahnès.

PS : J'aime quand vous êtes jaloux.

Je ne veux pas vous effrayer. Bien au contraire, cela fait des mois que j'essayes de vous apprivoiser. N'allez pas tout gâcher, hein !
Egalement. Mais vu la manière dont s'est terminé notre dernier tête à tête, je suis plutôt anxieuse.

Ahnès.

PS : Oh, allez, faites moi plaisir !

Je vous en remercie.
Vous souvenez de notre dernier tête à tête avant que je ne sis enfermée ? Voilà pourquoi je suis anxieuse. Parce que je risque de faire quelque chose de déraisonné à tout moment.

Ahnès.

PS : J'ai hâte de voir ça. Surprenez moi.

Oh seigneur.

Ahnès.

PS :Hm... Disons plutôt que quand vous me regardez, j'ai l'impression d'être belle. D'être unique à vos yeux et la jalousie me conforte dans cette idée.

Comment ça, le pauvre ?! Il ne fait rien à part jouer avec nos vies toute la journée !

Ahnès.

PS : .... Merci. Je me fiche d'être belle. Mais être remarquée à vos yeux me rends... Euphorique;

Je ne le suis pas le moins du monde. Mais étant née dans une famille irlandaise croyante au possible, je suis particulièrement douée pour jouer la comédie.

Ahnès.

PS : Oui. Vous savez bien que si je pouvais, je passerais mes journées à vos cotés.

Qui sait ?

Ahnès.

PS : Mais enfin, tout ce qui me concerne est plaisant, très cher !

Hé bien non. Vous n'en saurez rien.

Ahnès.

Professeur Magedore.
Je constate que vous ne lâchez jamais rien, pas vrai ?
Mais rassurez vous. Je suis en vie. Pas dans ce monastère, je loge à l'auberge avec monsieur Potter pour du bénévolat. Mais je suis en vie.

Ahnès Clarence O Meadhra.








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